14/ Quel avenir pour nous parents "désenfanté"? et si...
Perdre son enfant n'est pas dans la logique des choses, on devrait partir avant lui, qu'il ou elle, ait une belle vie, bien remplie et longue...
Mais voilà , ce n'est pas le cas de tout le monde...
Et puis, il y a cette perte, ce vide....
Pendant de nombreux mois notre quotidien a été les allers-retours entre la maison et l'hôpital toutes les semaines, et puis du jour au lendemain, c'est le silence, on tourne en rond, on ne sait pas quoi faire de ses journées ( même si le travail ménager s'accumule !), on n'a de goût à rien. On a envie de ne voir personne, sortir de la maison devient presque une peur... Il faut réussir à surmonter tout cela, se battre contre soi-même, se bouger. Retravailler peut être bienfaisant pour certains, çà peut aider, pour moi cela attendra un peu...
Et puis les personnes que l'on a le plus cotôyées pendant ces derniers mois ne sont pas notre famille ou nos amis, mais le personnel soignant, le corps médical, les parents des autres enfants malades.
Et du jour au lendemain, on ne croise plus ces personnes. La coupure est franche, trop tranchée...
Pour nous parents désenfantés , le vide se fait 2 fois plus ressentir ( il y a d'abord notre enfant qui s'envole et puis les personnes cotoyées ces derniers temps)
Bien sûr il y a la famille, les amis mais....ils ne comprennent pas toujours, ne savent pas par quoi nous sommes passés, l'hôpital, les traitements, les angoisses, les enfants qui s'en vont ....
Pour ma part, j'ai cherché après le départ d'Abigaël :
-la psy ( qui vous écoute mais ne vous retourne rien ! )
-les groupes de parole : trouver "petite étoile", pour parler de nos bébés décédés ( mais plutôt mort subite du nourrisson, ou mort né, je ne m'y suis pas retrouvé donc pas participé, ...pas beaucoup en rapport avec les cancers pédiatriques
-J'ai finit par trouver sur internet , un site " médicalistes" sur laquelle une liste était consacrée aux parents d'enfants décédés d'un cancer et surlaquelle on peut parler de tous1 nos soucis
Un regret toutefois, de ne pouvoir se voir
Alors une idée me vient : Ne serait-il pas possible ou existe t-il déjà peut être, une association ou un groupe de parole au 5ème pour l'après?
Après le décès de notre enfant, pouvoir en parler à d'autres familles qui ont connu le deuil de leur enfant, pouvoir exposer notre colère, nos angoisses, pouvoir tout simplement en PARLER avec d'autres familles, sortir les familles de leur ISOLEMENT...
Et puis pouvoir parler avec les familles qui sont encore à l'hôpital, car pour eux aussi la coupure est franche et pourtant à ses parents on a envie de les rassurer, de les encourager à poursuivre leur chemin. Pendant de nombreux mois des liens se tissent , tout doucement, imperceptiblement, et pourtant ... après le décès , on n'ose plus, ni l'un ni l'autre
Alors si un groupe de parole , ou une pause thé/café pouvait être proposé une à deux fois par mois au 5ème afin que tous ceux qui en ont besoin puissent se retrouver
ou autre , je cherche des idées , les vôtres aussi sont les bienvenues
A bon entendeur...............................
Mais voilà , ce n'est pas le cas de tout le monde...
Et puis, il y a cette perte, ce vide....
Pendant de nombreux mois notre quotidien a été les allers-retours entre la maison et l'hôpital toutes les semaines, et puis du jour au lendemain, c'est le silence, on tourne en rond, on ne sait pas quoi faire de ses journées ( même si le travail ménager s'accumule !), on n'a de goût à rien. On a envie de ne voir personne, sortir de la maison devient presque une peur... Il faut réussir à surmonter tout cela, se battre contre soi-même, se bouger. Retravailler peut être bienfaisant pour certains, çà peut aider, pour moi cela attendra un peu...
Et puis les personnes que l'on a le plus cotôyées pendant ces derniers mois ne sont pas notre famille ou nos amis, mais le personnel soignant, le corps médical, les parents des autres enfants malades.
Et du jour au lendemain, on ne croise plus ces personnes. La coupure est franche, trop tranchée...
Pour nous parents désenfantés , le vide se fait 2 fois plus ressentir ( il y a d'abord notre enfant qui s'envole et puis les personnes cotoyées ces derniers temps)
Bien sûr il y a la famille, les amis mais....ils ne comprennent pas toujours, ne savent pas par quoi nous sommes passés, l'hôpital, les traitements, les angoisses, les enfants qui s'en vont ....
Pour ma part, j'ai cherché après le départ d'Abigaël :
-la psy ( qui vous écoute mais ne vous retourne rien ! )
-les groupes de parole : trouver "petite étoile", pour parler de nos bébés décédés ( mais plutôt mort subite du nourrisson, ou mort né, je ne m'y suis pas retrouvé donc pas participé, ...pas beaucoup en rapport avec les cancers pédiatriques
-J'ai finit par trouver sur internet , un site " médicalistes" sur laquelle une liste était consacrée aux parents d'enfants décédés d'un cancer et surlaquelle on peut parler de tous1 nos soucis
Un regret toutefois, de ne pouvoir se voir
Alors une idée me vient : Ne serait-il pas possible ou existe t-il déjà peut être, une association ou un groupe de parole au 5ème pour l'après?
Après le décès de notre enfant, pouvoir en parler à d'autres familles qui ont connu le deuil de leur enfant, pouvoir exposer notre colère, nos angoisses, pouvoir tout simplement en PARLER avec d'autres familles, sortir les familles de leur ISOLEMENT...
Et puis pouvoir parler avec les familles qui sont encore à l'hôpital, car pour eux aussi la coupure est franche et pourtant à ses parents on a envie de les rassurer, de les encourager à poursuivre leur chemin. Pendant de nombreux mois des liens se tissent , tout doucement, imperceptiblement, et pourtant ... après le décès , on n'ose plus, ni l'un ni l'autre
Alors si un groupe de parole , ou une pause thé/café pouvait être proposé une à deux fois par mois au 5ème afin que tous ceux qui en ont besoin puissent se retrouver
ou autre , je cherche des idées , les vôtres aussi sont les bienvenues
A bon entendeur...............................